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Je vous présente ici une partie de mon travail photographique. Il est le fruit de nombreuses sorties effectuées principalement depuis 2005, date à laquelle je suis passé au reflex. Certaines de ces sorties photo sont longuement préparées, d’autres totalement improvisées.
Pour changer un peu, les galeries ne sont pas articulées par typologie d’espèce ou de domaine photographique (herpétologie, paysages, oiseaux …) mais plutôt par thème général d’ambiance. De ce fait, vous pourrez trouver dans une même galerie des photos macro, des photos d’oiseaux ou encore de mammifères. Ainsi, rien n’est figé, les galeries existantes peuvent être complétées au fil du temps et de nouvelles galeries peuvent voir le jour à tout moment. je ne manquerai pas de vous tenir au courant des mises à jour régulières de chaque galerie.
Papillons
Naître avec le printemps, mourir avec les roses, Sur l’aile du zéphyr nager dans un ciel pur, Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses, S’enivrer de parfums, de lumière et d’azur, Secouant, jeune encor, la poudre de ses ailes, S’envoler comme un souffle aux voûtes éternelles, Voilà du papillon le destin enchanté! Il ressemble au désir, qui jamais ne se pose, Et sans se satisfaire, effleurant toute chose, Retourne enfin au ciel chercher la volupté!
Alphonse de LAMARTINE (1790-1869)
Rêves d’Automne
De grands nuages gris estompent l’horizon ; Le soleil jette à peine un regard à la terre ; Les feuilles et les fleurs roulent sur le gazon, Et le torrent gonflé gronde comme un tonnerre. Adieu le soir serein ! adieu le matin clair ! Adieu le frais ombrage ! adieu les folles courses ! […] Mais parfois le soleil, déchirant les brouillards, Verse des lueurs d’or sur les eaux et les chaumes… Et nous croyons ouïr les oiseaux babillards, Nous respirons partout de sauvages arômes.
William CHAPMAN (1850-1917)
Une prairie d’orchidées
Dame nature crée de ces fleurs exotiques, Aux diverses couleurs et aux formes typiques, Qui parent les forêts, embaumant les sous bois. Comme un soleil, leur jaune est éclatant parfois, Et leur manteau, de pourpre est souvent obsédant […] Tantôt tissées de soie et tantôt de crépon […] Leurs allures légères, pleines de fioritures évoquent tour à tour, selon leur texture Soit l’araignée velue, l’oiseau de paradis La libellule fine ou bien le colibri .
Claude EFFRENCH (?-?)
Un souffle printanier
L’aubépine fleurit ; les frêles pâquerettes, Pour fêter le printemps, ont mis leurs collerettes. La pâle violette, en son réduit obscur, Timide, essaie au jour son doux regard d’azur, Et le gai bouton-d’or, lumineuse parcelle, Pique le gazon vert de sa jaune étincelle. Le muguet, tout joyeux, agite ses grelots. Et les sureaux sont blancs de bouquets frais éclos. Les fossés ont des fleurs à remplir vingt corbeilles, À rendre riche en miel tout un peuple d’abeilles.
Théophile GAUTIER (1811-1872)
Verrues & écailles
Nous vous en prions à genoux , bon forestier, dites-nous-le ! A quoi reconnaît-on chez vous la fameuse grenouille bleue ? […] Ayant réfléchi très longtemps et reluquant un vague étang, le bonhomme nous dit : Eh mais, à ce qu’on ne la voit jamais ! Tu mentais, forestier. Aussi ma joie éclate ! Ce matin je l’ai vue : un vrai saphir à pattes. Complice du beau temps, amante du ciel pur, elle était verte, mais réfléchissait l’azur.
Paul FORT (1872-1960)
Mise en lumière
Je laisserai alors s’envoler les oiseaux, Les oiseaux longs-courriers qui traversent les mers. Les étoiles aux vents courberont leurs fuseaux, Les oiseaux très pressés fuiront dans le ciel clair […] Quand les oiseaux fuiront je saurai que le jour, Est là marqué des pas de celle que j’attends […] Complices du soleil je sens mon corps mûrir, De la patience aveugle et laiteuse des fruits. Ses froides mains de sel lentement refleurir, Dans le matin léger qui jaillit de la nuit.
Claude ROY (1915-1997)
6, 8 ou 1000 pattes
Cri-cri, cri-cri, fait le Grillon, Par là-dessous, Dans une motte ; Cri-cri, cri-cri, fait le Grillon Dans la touffe d’aphyllante. Sur le seuil de sa cabane, Où jamais lampion ne s’est allumé, Petit Grillon se frise les antennes, Le ventre au frais et l’échine au soleil. [.. .] O beau soleil, tu es la vie De tout : bourdon, ver luisant et moucheron ; Écoute un peu, gloire splendide, En ton honneur l’air d’un pauvre Grillon. Cri-cri, cri-cri, fait le Grillon, Dans une motte.
Jean-Henri FABRE (1823-1915)
Libellule
Soudain, un caprice bizarre Change la scène et le décor, Et mon esprit au loin s’égare Sur de grands prés d’azur et d’or, Où, près de ruisseaux minuscules, Gazouillants comme des oiseaux, Se poursuivent les libellules, Ces fleurs vivantes des roseaux. – Enfant, n’es-tu pas l’une d’elles Qui me suit pour me consoler ? Vainement tu caches tes ailes :Tu marches, mais tu sais voler.[.. .] Libellule, reprends tes ailes, Moi, je brûlerai tous mes vers.
François FABIE (1846-1928)