Comme tous les ans plus ou moins à la même période selon les caprices de la météo, revient le temps des amours pour nombre de crapauds, grenouilles et autres tritons.
Tout ce que la nature compte de batraciens se met en mouvement, lentement, pour rejoindre les différents points d’eau où les semaines à venir verront la « vieille » génération engendrer la relève future.
Ça s’agite dans les étangs, ça grouille dans les mares, ça remue dans les fossés inondés. Les mâles et les femelles se cherchent sans répit. Les pertes collatérales sont nombreuses et dues tant à la précipitation et à l’acharnement qu’à la rencontre fortuite et définitive avec les roues de nos moyens de transport à nous, humains.
Mais au final, quand tout redevient calme dans les points d’eau, que les protagonistes ont regagné le couvert humide et protecteur de la forêt, que reste t-il de tout cela ?
Ho, pas grand chose à notre échelle, trois fois rien diront certains.
Juste des millions de petites étincelles de vitalité. Des virgules palpitantes qui n’aspirent qu’à une chose, grandir, se nourrir, se reproduire et mourir. La VIE, en somme !