Le fond de l’air se fait de plus en plus frais. Les gelées matinales se font plus mordantes ; elles n’ont d’ailleurs plus rien de matinales ces gelées ! Puisque certaines journées le thermomètre peine à se hisser jusqu’au zéro symbolique.
Dans ces conditions, les oiseaux du jardin ont bien du mal à trouver toute la nourriture dont ils ont besoin, et ils sont de plus en plus nombreux à fréquenter les mangeoires. Parmi ces petites boules de plumes colorées, il en est une que j’affectionne particulièrement : il s’agit du rouge gorge familier (Le « Robin » de nos amis anglo-saxons).
Ce petit passereau, reconnaissable entre tous avec sa poitrine rouge, porte bien son nom car il fréquente assidument les jardins et les abords des habitations. Pourtant, il reste toujours sur ses garde. Ainsi il n’est pas rare de le voir se poser à quelques mètres à peine de vous lorsque vous jardinez mais levez la tête de votre ouvrage et le Robin s’éclipsera aussi sec.
Avec ses congénères et les autres oiseaux, le rouge gorge reste très territorial et agressif. Il hésitera quelques temps à venir à la mangeoire si les autres oiseaux y sont mais, quand il est décidé, il fait le ménage autour de lui pour être plus tranquille.
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J’ai remarqué cette année que le Rougegorge qui fréquente la mangeoire dans mon jardin cède rapidement la place quand arrive une Mésange charbonnière.
Un timoré sans doute !
Amicalement.
Jean-Claude
Bonjour Jean-Claude,
effectivement, j’ai moi aussi remarqué qu’il y avait pas mal d’esbroufe chez ce petit passereau. Dès qu’un autre oiseau se montre plus décidé, le rouge-gorge n’insiste pas et regagne les buissons.
Amitiés.
Arnaud